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Écrit par Loi Pinel Bordeaux publié le 21 mai 2021

La Rue Bordelaise fait parler d’elle

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La Rue Bordelaise fait parler d’elle

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L’avenir de la Rue Bordelaise à l’Euratlantique fait partie des plus gros dossiers de cette année 2021. Depuis le mois de janvier, le maire de Bordeaux, et président de l’EPA Bordeaux Euratlantique, Pierre Hurmic, a su garder le secret sur les changements demandés au promoteur Apsys et à l’EPA concernant le projet de la future rue commerciale qui reliera la Garonne et la gare Saint-Jean. Longue de 600 mètres, la rue est prévue pour l’horizon 2028, avec un investissement estimé à 500 millions d’euros.

Rue Bordelaise : un nouvel axe passant pour relier le centre d’affaires et la Garonne

La rue Saint-Catherine est indissociable de la réputation commerciale du Port de la Lune. Presque toutes les boutiques du centre-ville sont réunies au niveau de cette rue, désormais célèbre dans tout l’Hexagone. Un second axe piéton va bientôt voir le jour dans les prochaines années, la Rue Bordelaise permettra de relier le quartier qui se trouve autour de la gare Saint-Jean à la rive droite de la Garonne. Cette voie entièrement piétonne fera 600 mètres de long pour 20 mètres de large. Le projet Rue Bordelaise est vaste, le maire écologiste de Bordeaux prévoit des surfaces dédiées à l’économie sociale, un parc réalisé en priorité ainsi qu’une offre commerciale à la fois ajustée et ajustable. Le projet porté par le promoteur Apsys pour un budget de 450 millions d’euros et par l’EPA pour un budget de 50 millions d’euros, comprend en plus du percement de la large avenue piétonne commerçante, un peu plus de 67 000 m2 de nouveau bâti, dont 27 000 m2 serviront à créer des surfaces commerciales, des bureaux, des hôtels et des logements.

Les chiffres clés de la « Rue Bordelaise »

Le maire de Bordeaux a dû résoudre une équation complexe depuis plusieurs mois : comment passer d’un centre commercial ouvert qui relève d’un bâti totalement en béton et d’un urbanisme anachronique à un projet écologique, sans surcoût pour le contribuable ? L’arrêt du projet en cours aurait coûté 100 millions d’euros pour l’EPA et pour les collectivités locales. Le maire a donc décidé de continuer le projet, mais en lui faisant prendre une nouvelle trajectoire. Voici les chiffres clés de la « Rue Bordelaise » :

Les espaces initialement prévus pour le commerce ont été amputés de 1000 à 2000 m2. Ils ont été remplacés par des locaux qui seront dédiés à l’économie solidaire et sociale, avec un choix d’attribution qui revient à la ville. Par ailleurs, une maison des associations verra également le jour, sur une surface de 800 m2.

Des surcoûts enregistrés

En lieu et place des surfaces initialement réservées à des hôtels, Apsys créera 50 % de logements en plus, environ 90 logements, dont 35 % de logements sociaux. Le nombre de places de stationnement sera aussi réduit à 500 places (contre 1 000 places prévues) pour se conformer à l’avis critique de l’Autorité environnementale. Un espace de logistique urbaine prendra également place sur les 8 000 m2 prévus pour 250 places. Les surcoûts devraient s’élever entre 10 et 20 millions d’euros au total, et seront à 100 % à la charge du promoteur.

Pierre Hurmic a annoncé qu’un comité des enseignes qui associera les collectivités, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat et la CCI sera créé prochainement pour réfléchir à la place du commerce à Bordeaux à l’horizon 2030. Le promoteur Apsys devra produire régulièrement des études d’impact et de positionnement sur le tissu commercial existant devant le comité, en amont, mais aussi pendant la durée du projet, pour ensuite orienter sa programmation commerciale.

Une offre commerciale ajustée

La « nouvelle trajectoire » qui a été validée à l’unanimité par le conseil d’administration de l’EPA Euratlantique apporte principalement des modifications sur le contenu du projet. La nouvelle mouture de la Rue Bordelaise à Bordeaux comprendra 2 000 m2 de surfaces commerciales qui seront dédiées à des acteurs de l’économie sociale et solidaire qui ont été choisis par les collectivités, dont une moitié sera gérée par la mairie de bordeaux, et l’autre par Apsys.

Espaces de travail et terrasses à ciel ouvert

L’architecte Édouard François, en charge du projet, souhaite tirer profit de l’attrait que représente la Rue Bordelaise et proposer ainsi des infrastructures adaptées. Des bâtiments vont être dotés de terrasse à ciel ouvert. Pour doter la ville d’un nouveau parcours, ainsi que de nouveaux points de vue et jolis lieux de rencontre, la rue va s’appuyer sur les façades remarquables dont elle dispose déjà et servira de relais entre les passerelles, les passages, les places, les terrasses et les bâtiments contemporains. L’architecte a précisé lors d’une interview que la « Rue Bordelaise » est avant tout un projet de mixité. Ce sera une zone qui mélangera de façon homogène des commerces, des espaces de travail et des logements. Dans les années à venir, de nouveaux commerces, qui pourront ouvrir jusqu’à très tard le soir, seront installés Rue Bordelaise.

La Rue Bordelaise en phase de relancer le marché immobilier neuf au centre de Bordeaux

Sur tout le long de la Rue Bordelaise, plusieurs logements seront bâtis pour le plus grand plaisir des investisseurs. Stephan de Fay a annoncé, lors de la réunion de présentation, que 35 % du projet concernera la construction d’habitation. Les prix de l’immobilier neuf dans le centre-ville de Bordeaux sont en constante hausse depuis quelques années, et cette situation n’est pas un secret pour les experts de l’immobilier. Toutefois, selon les directeurs de Bordeaux Euratlantique, une fois le projet terminé, une partie des logements proposés (20 %) seront vendus à des prix accessibles, à moins de 3 000 euros par mètre carré.

Avec l’aménagement de cet axe piéton, la ville a pour objectif de répondre à la demande grandissante en logements. Il est bon de savoir que Bordeaux est une des villes qui séduit le plus les cadres parisiens, selon une étude menée par Cadremploi. La ville a tout pour plaire, un climat agréable, un cadre de vie remarquable et une forte activité économique. Le maire de Bordeaux est parfaitement conscient du potentiel de la ville et souhaite en tirer profit pour attirer encore plus de nouveaux habitants, et atteindre le seuil du million d’habitants, objectif qu’il s’était fixé pour 2030. Les prix de l’immobilier avantageux proposés au niveau de la zone comprenant la porte d’entrée de la rive droite de la Garonne, Bordeaux Euratlantique, le quartier Belvédère et le pont Jean-Jacques Bosc, permettront d’offrir un nouveau souffle aux ventes dans le secteur. Par ailleurs, les investisseurs pourront jouir de nombreux avantages fiscaux grâce à la loi Pinel à Bordeaux pour un achat de bien neuf. Rappelons que Bordeaux est dans la zone B1 du dispositif.

La Rue Bordelaise : mieux que la rue Sainte-Catherine ?

Avec ses 1 250 m de long et ses 250 boutiques, la rue Sainte-Catherine est considérée par beaucoup comme étant la plus grande rue commerciale du continent, une réputation difficile à ternir. Édouard François affirme pourtant que la Rue Bordelaise sera beaucoup plus majestueuse que la rue Sainte-Catherine, avec une largeur deux fois plus importante et sa construction en pierre. Un autre de ses points forts réside dans le fait qu’elle est située en plein centre du quartier d’affaires, un détail qui peut tout changer et qui la place dans le rôle d’une concurrente sérieuse à la rue Sainte-Catherine.

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